Agroécologie plutôt que migration

Une culture forcée de s’adapter

C’était mieux avant? En tout cas pas en Équateur, pas pour Raul Upaya Romero. La formation qu’il a suivie en agriculture écologique a radicalement changé sa vie. Sur ses terres qui encore hier ne produisaient que de maigres récoltes, poussent aujourd’hui différentes variétés de légumes, les unes entremêlées aux autres.

En bref

Pays, région:
Équateur, Alausí
Durée:
décembre 2017 - décembre 2021 (projet terminé)
Bénéficiaires:
362 paysannes et paysans, indirect: 1635 personnes
Budget total du projet:
240'651 CHF

But

Le projet a pour objectif d’augmenter la production agroécologique durable et respectueuse de l’environnement de 6 communautés de la région d’Achupallas, à Chimborazo. Il contribue également à réduire la migration des membres des familles autochtones par l’optimisation des ressources familiales.

Ce projet est cofinancé par les contributions programmes de la DDC.

Raul Upaya Romero, 37 ans, sait combien le travail peut être difficile. Très jeune déjà, ce paysan des Andes en Équateur travaillait dans les plantations de cannes à sucre pour gagner de quoi manger. Un travail astreignant, où parfois les coups remplaçaient le salaire. Adolescent, il est retourné dans le village de ses parents. Ces derniers lui ont transmis tout ce qu’ils savaient de l’agriculture. Pourtant, malgré ses précieuses connaissances, ses revenus étaient insuffisants. Il rejoignit alors la ville la plus proche pour trouver un travail mieux payé. Ce n’est que lorsque sa femme hérita d’une parcelle de terre qu’il décida de revenir dans son village.

Aujourd’hui, il montre son vaste champ et déclare avec fierté: «C’est notre vie, c’est l’avenir de ma famille.»

Aujourd’hui, Raul Upaya Romero est fier de ses champs, qui bénéficient à toute sa famille: «C’est notre vie, c’est l’avenir de ma famille.»

Un écosystème fragile

Les débuts au champ n’ont pourtant pas été tout roses. Les sols, appauvris par les monocultures, les engrais chimiques et les pesticides, n’étaient pas très fertiles. L’agroécologie s’est alors révélée être une alliée précieuse. «Les cours d’agroécologie m’ont beaucoup aidé», explique Raul. «Aujourd’hui, je peux nourrir mes trois enfants et ma femme.»

La plupart des familles de paysans dans le village ont recours aux méthodes d’agriculture écologique, ce qui leur permet de s’entraider. Ainsi, dans des champs où l’on ne cultivait que des pommes de terre et des légumineuses, germe aujourd’hui une grande variété de légumes et de plantes fourragères pour les animaux.

Grâce au projet de SWISSAID, la situation s’est beaucoup améliorée dans le village ces dernières années. Avant de clore la conversation, Raul Upaya Romero tient à témoigner sa reconnaissance: «Merci infiniment pour votre soutien, merci à SWISSAID et à tous ceux qui ont donné de l’argent pour ce projet!»

Avant de clore la conversation, Raul Upaya Romero tient à témoigner sa reconnaissance: «Merci infiniment pour votre soutien, merci à SWISSAID et à tous ceux qui ont donné de l’argent pour ce projet!»

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