A peine entré en fonction, le nouveau président brésilien Jair Bolsonaro a déjà pris des décisions inquiétantes. Dans un premier temps, il a transféré la responsabilité des aires protégées des communautés indigènes – initialement sous la houlette du ministère de la Justice – au ministère de l’Agriculture, pour le plus grand plaisir des entreprises agricoles. De plus, il a nommé Tereza Cristina en tant que ministre de l’Agriculture, une lobbyiste qui n’a que peu d’intérêts dans la protection de l’environnement. Et comme si cela ne suffisait pas, le président Bolsonaro souhaite se retirer de l’Accord de Paris sur le climat. Des décisions qui ne laissent pas entrevoir un avenir optimiste.
Des critères contraignant de durabilité pour MERCOSUR
SWISSAID est préoccupée par l’évolution de la situation au Brésil et demande au gouvernement suisse de réaffirmer durant le WEF l’importance de l’Accord sur le climat et de défendre les droits humains au Brésil.
La Suisse négocie actuellement un accord de libre-échange avec les Etats du MERCOSUR (dont le Brésil fait partie). Compte tenu de l’évolution politique récente, des critères de durabilité contraignants tels que ceux exigés par SWISSAID sont plus importants que jamais.